1er mai 2025
Conférence-performance
Description –
Cet évènement est le premier du projet de recherche ECOLAB initié par la professeure Andrée-Anne Dupuis Bourret et se développant en collaboration avec des personnes étudiantes des trois cycles d’étude.
Remerciements –
Immense merci à Andrée-Anne Dupuis-Bourret pour l’initiative et cette occasion de partages sensibles. Merci Sonya Stefan pour ta présence enrichissante.
Crédit photo –
SUPER CLUB VIDÉO
30 octobre au 3 novembre 2024
Aux abords de la rivière Saint-Charles, Québec
Commissaire - Véronique Hudon
Event - L’école Expérimental par l’Oeil de Poisson
Performance sonore et textuelle in situ / Recherche site specific et collaboratif - Studio Rat installation Plastiscapes
Description –
Sous la forme d’une articulation site specific, l’artiste, autrice et chercheuse Vickie Grondin vous invite à une performance sonore et textuelle aux abords de la rivière Saint-Charles, que la Nation wendat nomme Akiawenrahk. Inspirée par l’hydroféminisme, l’artiste s’intéresse à la charge politique et sensible de l’eau, à sa territorialisation ainsi qu’à l’insularité, au centre de sa démarche. Le statut de l’eau de « La Saint Charles » est trouble. La dépollution du cours d’eau est une entreprise complexe pour rétablir le continuum végétal. Dans les dernières décennies, l’urbanisation accrue du corridor riverain accompagnée de pressions anthropiques a grandement participé à la fragilisation du milieu humide.
Sillonnant la ville de part en part, ce n’est pas rien un corps d’eau qui nous traverse.
Qu’est-ce que l’eau, nos corps d'eau peuvent nous apprendre? Qu’en est-il de la stagnation de nos eaux, de nos pollutions intérieures? Comment prendre soin de l’eau peut devenir collectif? Elle propose de rencontrer la rivière par l’oreille. Dans les confins d’un dôme, un devenir cellule, une écoute collective et intime par corps à l'horizontale. L’artiste travaillera à même la matière eau par la rediffusion directe d’une captation sonore par hydrophone. Il y aura entremêlement de lectures aqueuses basées sur des réflexions situées aux préoccupations de notre coupure sensorielle et chaireuse avec le vivant. Une invitation à la connexion de nos corps d’eau. À faire le prolongement de la rivière; la turbidité et le débit comme matière à penser et se mouvoir ensemble.
Remerciements –
Merci immense à Véronique Hudon pour cette carte blanche et confiance envers mes utopies liquides. Merci Dom Di Libero du Emily Allan, le duo Studio Rat, d’avoir rendu possible cette rencontre concrétisé le faire-cellule. Merci à toute l’équipe de l’Oeil de Poisson, à Bertrand Guillot pour les métamorphoses sonores. Merci Avatar, Vincent Drouin, Raphaelle Groulx-Julien, Rémi Martel, Audrey-Anne Sauvé Bouchard, Maude Dufour et la Société de la Rivière Saint-Charles.
Crédit photo –
Vickie Grondin et Vincent Drouin
2022
Sculpture de glace
By - Collectif Brumes - Eve-Saint Jean et Marion Schneinder
Description –
Corporalis questionne la représentation humaine et le genre en sculpture, dans une perspective hydroféministe. Elle est une réinterprétation queer du groupe sculptural Satyre-Hermaphrodite, dont la réplique la plus connue est un marbre situé à Dresde. Celle-ci dépeint Hermaphrodite, nue, qui tente d’échapper à l’étreinte de Satyre. Souvent interprétée comme érotique, la composition nous est plutôt apparue comme un symbole de violence vécue par les personnes de la diversité du genre. Tentative de reprise de pouvoir, la forme étrange et élégante qui en résulte brouille la ligne entre figuration anthropomorphe et abstraction, remettant en question les normes sexuées et genrées inscrites dans la mémoire collective. En observant le dégel, il est impossible de ne pas penser à la fonte des glaces, créant le pont entre théorie queer et écologie. Une bassine en plexiglass permet de récupérer l’eau en renvoyant à la main anthropique que nous avons sur l’environnement et nos acharnements contradictoires à sa préservation. L’eau, symbole de la fluidité de nos corps, rappelle que ces derniers en sont principalement constitués. La forme impermanente et organique se mue sous les yeux du public provoquant une contemplation qui s'épaissit temporellement.
Crédit Photo et vidéo –
Vickie Grondin
Remerciements –
Conseil des arts du Canada
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2021
Vanessa Bell et Vickie Grondin
Vidéopoésie. 3 minutes 39
Description –
Court métrage portant sur la réflexion poétique de la « terre d’eau ». Une étude visuelle de l’espace liminal entre l’eau et les falaises du territoire des Îles de la Madeleine.
Crédits –
Réalisation et mouvement - Vickie Grondin
Texte et voix - Vanessa Bell
Direction photo - Carl Beauchemin
Musique - Kéven Tremblay
Diffusions –
Maison de la littérature de Québec, Maison de la Poésie et de la langue française de Namur, Nottingham Poetry Festival, Festival Acadien de poésie.
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