DÉMARCHE
Graduée de l’École de danse contemporaine de Montréal (2014), j’explore la relation intime entre le corps et le territoire. Plus particulièrement les milieux insulaires.
Mon intérêt pour le corps en danse s’est transposé dans une réflexion écologique à la maîtrise en arts visuels et médiatiques. Présentement en deuxième année, j’y articule une réflexion incorporée avec le territoire des Îles de la Madeleine, Munagesunook, à partir d'une perspective féministe située. L’expérience du corps en relation avec ce territoire est singulière de par son potentiel de transcorporalité. C'est donc par l'autoportrait, la performance vidéo, l'écriture et la cueillette que je réalise des tentatives de faire-corps avec ce territoire pour rendre compte de notre interdépendance avec le vivant. Par l’autoreprésentation, je tente de nourrir l’imaginaire collectif avec un récit insulaire où la frontière entre corps et territoire est poreuse. Je suis traversée par la transférabilité réflexive et symbolique des phénomènes climatiques insulaires québécois au corps féminin, telle que l'érosion.
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